L’alimentation consciente
Extraits du livre Le Nouveau Monde
Le processus pranique
Bien que j’aie vécu le processus pranique et que j’aie réussi à transformer ma mécanique biologique en mécanique pranique (Cette expérience est racontée en détail dans notre livre Transparence II, vivre de prana), le cœur de mes enseignements reste plutôt la relation avec la nourriture que la suppression de l’alimentation matérielle. La nourriture est devenue pour moi un prétexte pour aider les gens à s’éveiller et un outil formidable pour les ramener à eux-mêmes.
Ce fameux « processus » pranique, dont on entend de plus en plus parler, est tout simplement un outil d’éveil, puisque tout doit être fait en conscience, autant parler, écouter, penser, dormir et agir, que manger. Alors, lorsque j’aurai terminé de vous livrer les enseignements des Guides, je vais inventer une série de processus pour la vie consciente : un processus de silence conscient, un d’écoute consciente, un autre de « parlage » conscient, puis de « pensage » conscient, et enfin un processus d’action consciente… non, c’est une blague… enfin j’espère, puisque j’aspire à me reposer un peu…
Depuis l’an 2000, moment où j’ai commencé mon sevrage de la nourriture matérielle, j’ai rencontré différents types de personnalités qui s’intéressaient d’une façon ou d’une autre à cette démarche.
La plupart des gens y voient une performance qui les attire ou même les envoûte. Certaines personnes s’y intéressent tout en étant ignorantes de toute spiritualité. J’essaie toujours, du mieux que je peux, d’utiliser la nourriture comme un prétexte à l’éveil de conscience et non comme le but d’une réalisation finale. Ce n’est pas facile car les gens cherchent des résultats concrets.
Dans notre livre Transparence II, j’explique comment je suis moi-même tombée dans ce piège en croyant que j’étais arrivée « au bout de quelque chose », en ayant délaissé la nourriture matérielle. Quelle ne fut pas ma surprise d’apprendre, de constater et de ressentir profondément, dans mes cellules, que ce n’était qu’un moyen pour apprendre à maîtriser ma matière. Rien de plus, rien de moins.
Ainsi donc, sauf pour quelques pensionnaires qui me demandent de les assister dans une démarche plus profonde, personne ici ne se trouve coincé dans un processus qu’il ne souhaite pas. Tout le monde mange à sa faim et à son rythme. On se plaint même qu’il est difficile de manger moins parce que la nourriture que je prépare est trop bonne. Oui, vous avez bien lu : je ne mange pas la nourriture matérielle et je prépare la bouffe pour tout le monde ! Trouvez l’erreur… pour moi, c’est ce que j’appelle la liberté intérieure.
Les repas à notre école
Notre nourriture est évidemment végétarienne. Elle est aussi principalement crue, sauf dans des moments choisis où on partage de merveilleuses pizzas maison, pâte et sauce fraîchement fabriquées par nous, et cuites dans notre four à pain extérieur. Parfois, pour souligner une fête ou le départ d’une personne qui a séjourné longtemps chez nous, on partage un repas de pâtes maison, fabriquées aussi de nos mains. Il y a aussi les desserts de Reine-Claire, qui se garde le privilège d’en cuire quelques-uns, de temps en temps…
En été, la nourriture vient principalement de nos jardins et de notre serre. Ce que nous ne produisons pas, nous l’achetons dans les comptoirs biologiques et quand il nous est impossible de trouver ou bien que les prix sont exorbitants, nous transformons les aliments ordinaires avec nos sons, notre intention et l’énergie d’amour.
En hiver, nous utilisons les cultures de notre serre intérieure, puis les aliments de nos jardins d’été qui ont été congelés. Surpris ? Il n’y a pas de sujets sur lesquels nos Guides ne nous ont pas informés ! Voici donc leur enseignement concernant les aliments cuits et congelés.
La congélation n’a pas le même effet que la cuisson. Après la congélation des aliments, il faut juste les laisser reprendre vie. Avec la cuisson, toute la vie est tuée, le mécanisme vivant de l’aliment est anéanti tandis qu’il est tranquillement ralenti par la congélation, jusqu’à s’arrêter, mais le circuit peut être réactivé. Il s’agit de donner un coup de pouce à l’aliment, avec l’énergie vitale, pour que l’activité créatrice reprenne à l’intérieur de l’aliment.
Vous devez faire un effort de conscience pour réactiver la vie à l’intérieur de l’aliment. Les aliments qui proviennent de votre jardin sont beaucoup plus nourrissants, même congelés, que plusieurs de ceux que vous consommez frais, mais qui ont été soumis à des traitements chimiques, qui ont été forcés de pousser ; ceux que vous achetez au marché, en hiver, sont souvent dépourvus de vie, du moins celle qui vous convient.
Nous mangeons la plupart du temps en silence, pour favoriser la communion avec nos aliments et développer l’habitude et la conscience d’ingérer davantage de prana que de nourriture matérielle. Si l’alimentation consciente vous intéresse, vous savez maintenant qu’il existe un lieu où nous en avons fait une priorité, en toute légèreté et avec plaisir.
Mais avant de manger, il faut cultiver et, bien sûr, nous n’allons pas cultiver comme tout le monde… ce serait insipide… Alors nous vous expliquons maintenant ce qu’est la culture énergétique que nous pratiquons. Serez-vous surpris si je vous annonce que c’est une méthode très simple ? Effacez d’abord de votre esprit les expressions que vous connaissez (biologique, biodynamique, et tous les mots en ique). Ouvrez votre cœur, respirez consciemment et…. écoutez les Esprits de la nature…
Pour en savoir plus
Tu peux visionner les vidéos de Reine-Claire Vivre de prana : les clés pratiques de l’alimentation consciente et Prana pour un style de vie actif que tu trouveras sur cette page.